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Candidats ?lections pr?sidentielles 2007

Nicolas MIGUET



Source Wikip?dia

Nicolas Miguet est n? le 16 janvier 1961 ? Verneuil-sur-Avre en Normandie, o? il vit. Son p?re ?tait ouvrier d'usine ? sa naissance, il devint artisan-taxi et ambulancier par la suite, avant de se consacrer ? la peinture par la suite, apr?s avoir c?d? son affaire. Sa m?re ?tait professeur de math?matiques (PEGC) au Coll?ge de Verneuil-sur-Avre. Il a deux fr?res, Philippe (?cl?siastique) et Christophe (VRP).

En 1977, Nicolas Miguet s'engage politiquement chez les jeunes Giscardiens, dont il devient l'un des responsables d?partementaux -en septembre 1977- dans l'Eure. Il est alors oppos? au RPR Jean-Louis Debr? (Nicolas Miguet est directeur de campagne du d?put? UDF sortant, Pierre Monfrais, r??lu avec 55% des suffrages). En 1979, il soutiendra la liste Simone Veil aux ?lections europ?ennes.

En 1982, il d?bute dans le journalisme (carte de presse n?50 216) tout en faisant ses ?tudes ? l?Institut d'Etudes politiques de Paris, Sciences-Po (dipl?m? en 1984). Durant ses ?tudes (1980-1984), il s'investira dans le CELF, un syndicat ?tudiant proche des giscardiens et sera ?lu ?tudiant ? l'IEP o? , en 1981, il contribue ? faire entrer Jean-Pierre Raffarin comme directeur de conf?rence (sur le marketing politique). Nicolas Miguet a ?t? ? deux reprises ?lu au conseil municipal de Verneuil-sur-Avre, en 1989 et en 1995, ? la t?te de listes divers droite, ind?pendantes, ? chaque fois face ? des listes de gauche et RPR-UDF. En 1995, Nicolas Miguet recevra un courrier de soutien d'Alain Jupp?, alors Premier ministre.

Il fait ses premi?res armes professionnelles dans diff?rents petits m?tiers (administratif pour le Th??tre de l'Ath?n?e, concierge de nuit ? l'H?tel de Castille...) avant d'int?grer en 1982 ce qui deviendra son secteur favori: la Bourse.

Journaliste dans plusieurs publications (Journal des Finances, puis Investir, rubrique ?conomie ? La Croix, il cr?e des rubriques ?conomie ? Strat?gies, Communication CB News... cr?e la page "Le Match de l'argent", dans Paris-Match), il publie plusieurs livres chez Pierre Belfond ("Tout ce que l'on n'a jamais os? vous dire pour moins payer d'imp?ts, en 1987, "Bourse : comment choisir les valeurs qui gagnent", en 1988).

Il quitte Investir fin 1986 et cr?e son entreprise en f?vier 1987. En f?vrier 1987, c'est le lancement de la lettre confidentielle La Bourse (toujours publi?e, exclusivement par abonnement). En octobre 1987, juste avant le krach boursier de fin octobre, il cr?e Business-Bourse (filiale ? 60% de son entreprise NCM Communication, parmi les autres actionnaires, outre l'?quipe de r?daction, figurent G?rard Augustin-Normand, agent de change -10%-, Vincent Bollor? -2%-, la BNP -1%-, le Cr?dit Agricole -2%-, Suez, le Cr?dit Lyonnais...), un hebdomadaire sp?cialis? visant les actionnaires individuels et rach?te (en novembre) les parts (33,34%) de l'?diteur Pierre Belfond dans son entreprise, NCM Communication. En 1988, il introduit avec succ?s 10% du capital de NCM Communication sur le march? hors cote de la Bourse de Paris. En 1989, il lance Le Quotidien de 89 (journal historique qui reproduit le quotidien de la m?me date de 1789 et des articles relatant l'actualit? de l'?poque) et un mensuel grand public, Vous et Votre Argent. En octobre 1989, il lance un quotidien ?conomique, Le Temps de la Finance, dont l'originalit? est d'?tre fabriqu? en deux cahiers et d'?tre diffus? ? 100 000 exemplaires directement aupr?s d'un public qualifi?, une sorte de "pr?curseur" de la presse gratuite actuelle. Le financement devait ?tre assur? par une augmentation de capital, non boucl?e au moment de la sortie du quotidien. La sortie des caisses de retraites ANEP et Crica (g?r?es par le GAN) et de la BGP, alors que le journal est d?j? lanc?, le contraint de stopper la publication du Temps de la Finance au bout de quelques mois, en f?vrier 1990 et de d?poser le bilan de NCM Communication, dont la liquidation, ainsi que de celle de sa filiale -rentable- Business Bourse (qui ne peut supporter le passif li? ? l'arr?t du quotidien et aux frais relatifs : d?dit ? l'imprimeur, licenciement de l'?quipe, une centaine de personnes). Le Tribunal de Commerce c?de les actifs en liquidation ? l'?diteur Pierre Belfond, qui revend les services minitel et les portefeuilles d'abonn?s au groupe Expansion (dont La Vie Financi?re). Le Tribunal de Commerce rend une ordonnance qui restitue ? Nicolas Miguet sa lettre La Bourse, ? partir de laquelle, d?s mars 1991, il relance son activit?.

Outre La Bourse, d?s mai 1991, il lance un petit hebdomadaire de seize pages vendu en kiosques, Bourse, l'hebdo Capital puis, en f?vrier 1993, il lance le premier service audiotel d'actualit? ?conomique et de conseils boursiers, le 0899 702 999. En septembre 1994, il cr?e Le Nouveau Quotidien de Paris, sarl, qui pr?sente un dossier de rachat du titre (en liquidation) Le Quotidien de Paris (de Philippe Tesson, en faillite depuis juillet 1994). Le Tribunal de commerce de Nanterre lui confie le titre, le portefeuille abonn?, les archives du Quotidien de Paris. Robert Lafont (PDG du groupe de presse ?ponyme, qui publie notamment le mensuel Entreprendre), un instant associ? ? la reprise, ne suit pas les diff?rentes augmentations de capital n?cessaires pour la reprise du Quotidien de Paris puis pour sa relance en kiosques. Robert Lafont a ?t? d?bout? de ses pr?tentions, condamn? aux d?pens, -? six reprises, r?f?r?, appel...- dans le cadre de diff?rentes proc?dures qu'il avait initi?es, pour revenir dans l'affaire. Le Quotidien de Paris, relanc? dans les kiosques mi-f?vrier 1995, a soutenu Jacques Chirac lors de la campagne pr?sidentielle de 1995. Priv? de l'aide aux quotidiens ? faibles ressources publicitaires, il a quitt? la diffusion kiosques en novembre 1996, s'est transform? en lettre politique quotidienne (quatre num?ros par semaine d?sormais) qui para?t toujours.

En 1999, apr?s avoir ?t? ''en conflit'' avec un ?diteur de la presse d'extr?me droite, Serge de Beketch, pour des questions de fichiers d'abonn?s, Nicolas Miguet, qui a cr?? le Rassemblement des Contribuables Fran?ais en f?vrier 1999, lance en avril un journal intitul?; L'Hebdo : le nouveau Minute, tentant de r?cup?rer le lectorat de l'hebdomadaire Minute (journal qui publiait aussi des rubriques financi?res et une lettre sp?cialis?e dans les placements) alors en cessation de parution ? la suite d'une liquidation de la soci?t? ?ditrice. Nicolas Miguet qui n'a pu racheter le fichier des abonn?s de Minute au Tribunal de Commerce de Paris, sera contraint de rebaptiser son journal L'Hebdo, et se concentre essentiellement sur l'information boursi?re, tandis que les anciens salari?s du vrai Minute parvenaient ? relancer leur titre d?faillant sous une nouvelle formule. L'Hebdo est devenu L'Hebdo-Bourseplus en avril 1999, c'est le seul hebdomadaire parmi la presse ?conomique, politique et financi?re ? vivre en s'appuyant exclusivement sur le produit des ventes en kiosques et des abonnements, refusant toute publicit? des entreprises cot?es en Bourse et des banques.

En f?vrier 1997, une d?cision du Tribunal de Commerce Paris, cons?cutive ? la liquidation de l'ancienne soci?t? immobili?re propri?taire du si?ge social de feu-NCM Communication (mise en liquidation suite ? un redressement fiscal intervenu plusieurs ann?es apr?s sa cessation d'activit?, en mars 1991, apr?s la vente dudit si?ge) interdit ? Nicolas Miguet de g?rer une soci?t? pour une dur?e de cinq ans, condamnation confirm?e en 1999 par la Cour d'Appel. Propri?taire de son groupe, il nommera son ancien banquier, Nicolas Martin du Nord au poste de PDG. Nicolas Miguet a pr?sent? une liste aux ?lections europ?ennes de 1999, qui obtint 325 000 suffrages, soit 1,77% des voix. Le principal slogan de Nicolas Miguet est : ''Moins d'imp?ts maintenant !''. C'est avec ce slogan que se popularise l'action du RCF, qui propose de r?duire le nombre de parlementaires (400 d?put?s, dont 100 ?lus ? la proportionnelle sur liste nationale; 250 s?nateurs, dont 75 nomm?s selon le processus de d?signation du Conseil ?conomique et social, lequel dispara?t), de supprimer les conseils g?n?raux et revoir le nombre de conseillers municipaux ? la baisse. Il propose aussi d'augmenter le budget de la justice, pour l'aligner sur celui des pays voisins de la France. Le RCF propose de d?velopper une vaste politique visant ? ?conomiser l'?nergie et ? r?duire de plus de moiti? en dix ans la d?pendance de la France des ?nergies fossiles (gaz, charbon, p?trole) via une fiscalit? incitative ? la construction de logements ?conomes, au d?veloppement des "piles ? combustibles domestiques", de l'?olien, du solaire et de moteurs performants pour les transports.

En 2002, il tente de se pr?senter ? l??lection pr?sidentielle mais ?choue ? r?unir les 500 signatures de maires n?cessaires. Il affirmera cependant avoir bien re?u 508 promesses de signatures, et ne devoir l'invalidation de sa candidature qu'? une manipulation du Conseil constitutionnel et ? la d?faillance au dernier moment d'une petite centaine de maires, qui n'ont pas envoy? le formulaire officiel. En 2002, Nicolas Miguet appelle ? voter "blanc ou nul" au premier tour du scrutin, qui est caract?ris? par un nombre record (plus d'un million, au-del? du double de 1995) de bulletins blancs et nuls.

Le 7 avril 2004, ? la t?te de plus de vingt-mille pouvoirs (sur environ un million de petits porteurs actionnaires de la soci?t?) repr?sentant 400 millions de titres, soit 20% du capital d'Eurotunnel (quand la direction n'a r?ussi ? f?d?rer que 8% du capital), il r?alise un ?v?nement sans pr?c?dent en France et dans le monde en renversant la Direction en place. L'action Eurotunnel a perdu 90% de sa valeur depuis sa mise sur le march?, en 1987. Charles Mackay, pr?sident sortant est remplac? par Jacques Maillot, l'ancien PDG du voyagiste Nouvelles Fronti?res. Richard Shirrefs, directeur g?n?ral sortant, est remplac? par Jean-Louis Raymond. Lors de l'Assembl?e g?n?rale de juin 2005, Nicolas Miguet ?tait ? la t?te de pouvoirs pour 497 millions d'actions Eurotunnel.

Le RCF a pr?sent? 70 candidats aux ?lections l?gislatives de 2002, lesquels ont obtenu en moyenne 0,96% des suffrages. En mars 2004, aux ?lections r?gionales, le RCF de Nicolas Miguet a obtenu 3,25% des voix en Auvergne, et m?me plus de 5% dans le d?partement de l'Allier. Outre le soutien affich? de plusieurs centaines de maires (qui ont parrain? la candidature de Nicolas Miguet en 2002), le RCF se pr?vaut de plusieurs conseillers g?n?raux (Oise, Vaucluse, Loiret). Lors de l'affaire Eurotunnel, Nicolas Miguet a obtenu le soutien de plus d'une centaine de parlementaires, dont deux pr?sidents de groupe (ceux du groupe Communiste et celui du groupe UDF). Chaque semaine, des parlementaires, pour la plupart UDF ou UMP, donnent des entretiens au journal de Nicolas Miguet, l'Hebdo-Bourseplus. Il s'est ?galement pr?sent? aux derni?res ?lections europ?ennes. Le titre des listes de candidats (dans toutes les circonscriptions), "Moins d'Impots, G?rer Utilement, l'Emploi pour Tous" formant ainsi un acronyme de son nom : M.I.G.U.E.T. Les listes pr?sent?es (78 candidats et 78 suppl?ants) ont re?u un peu moins de 1% des voix en moyenne (60% d'abstention).

En 2002, le conseil municipal de Paris, sous l'impulsion des Verts, exigera qu'il fasse cesser la prolif?ration des affiches sauvages sur les murs de la capitale visant ? faire la promotion de ses id?es ("Moins d'imp?ts, c'est urgent", "Moins de charges, c'est urgent", "Plus de travail, c'est urgent"...). Il se pr?tendra alors victime de l'acharnement et de l'intol?rance des ?lus verts et socialistes, qu'il qualifie r?guli?rement de "socialo-communistes" "trostko-verd?tres" et "d'ayatollahs verts" dans ses ?ditoriaux publi?s dans L'Hebdo-Bourseplus. Politiquement certains le qualifient de n?o-poujadiste ; il se pose souvent en victime d'un complot politico-m?diatique. Dans sa d?claration de candidature pour l'?lection pr?sidentielle de 2007, publi?e le 16 juin 2006, il se d?finit comme "candidat de la Soci?t? Civile". Il entend installer son mouvement politique comme un "?l?ment indispensable" et en "apporteur d'id?es et de talents" pour "toute future majorit? de droite".

Divorc? Nicolas Miguet est le p?re de 5 enfants.


troisi?me republique
Louis Jules Trochu
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