Francois Arago, Membre du gouvernement provisoire de 1848
Né en 1786 Gouverne en 1848 Mort en 1853
François Dominique Arago est né le 26 février 1786, à Estagel (Pyrénées-Orientales). Il fait ses études à Perpignan.
1803 : François Arago entre à l’École Polytechnique de Paris.
1805 : François Arago est nommé secrétaire du Bureau des longitudes.
1806 : François Arago encore élève de l’École Polytechnique, Arago est détaché à l’Observatoire où Poisson lui confie, avec Biot, l’achèvement de la prolongation de la « méridienne » de France jusqu’aux îles Baléares, travaux arrêtés depuis la mort de Méchain.
1807 : il est en mission en Espagne pour conclure l’opération géodésique des Baléares, quand il apprend qu’il est nommé astronome adjoint.
1808 : François Arago est arrêté et incarcéré en Espagne, la France et l’Espagne étant en guerre, il sera libéré quelque mois plus tard.
1809 : François Arago est élu à l’Académie des Sciences, ils en deviendra le Secrétaire perpétuel, puis le président.
1809 : François Arago est nommé professeur de géométrie descriptive à l’École Polytechnique.
1813 : François Arago est nommé Directeur de l’Observatoire de Paris.
1813 : François Arago et Gay-Lussac, sont coéditeurs des Annales de chimie et de physique.
1820 : Il s’intéresse à l’aimantation du fer et au magnétisme.
1825 : il est chargé avec Dulong de déterminer la tension de la vapeur d’eau à des pressions dépassant 30 atmosphères.
1832 : il est élu député des Pyrénées-Orientales, il restera jusqu’en 1852, républicain farouche, il s’opposera au coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte.
1848 : François Arago est ministre de la Marine et des Colonies dans le gouvernement provisoire. À ce titre, après avoir soutenu les idées de Victor Schoelcher, c’est lui qui signe le 27 avril le décret d’abolition de l’esclavage.
1848 : Il préside le Comité exécutif qui exerça le pouvoir du 9 mai 1848 jusqu’à la dissolution le 24 juin.
1853 : Décès de François Arago à Paris, il est enterré au Père Lachaise.
® François Arago, Gravure de Alexandre Vincent Sixdeniers (1795-1846) d’aprés un tableau de Henry Scheffer (1798-1862)